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8 avril 2021 15:41

12 avril 2021 16:03

Ce présent mémoire de fin d’études examine la question du genre dans l’agriculture biologique. L’originalité étant d’avoir fait émerger la problématique de l’enquête de terrain, à l’image de la grounded theory. L’étude répond à cette question : Les agricultrices jouent-elles un rôle significatif dans la promotion d’une agriculture durable ? La définition de l’agriculture biologique a un caractère multiple du à ses différentes origines. Le choix s’est donc porté sur la définition officielle, déterminant les bonnes pratiques agricoles dans un cahier des charges, afin de délimiter le sujet de façon plus claire. Les pratiques agricoles biologiques sont respectueuses de l’environnement. Il n’y a pas de consensus quant à l’atteinte réelle des objectifs attendus mais cette alternative permet de pallier aux problèmes environnementaux que pose l’agriculture conventionnelle. L’agriculture biologique implique cependant une baisse de rendement. Dans ce cas, est-ce rentable pour les agriculteurs de se convertir au bio ? La valorisation des produits sur le marché et les subsides consacrés à cette conversion permettent de compenser les faibles rendements. Le concept d’agriculture biologique va souvent de pair avec ceux de développement rural et de développement durable. La question est alors : que signifie l’agriculture durable ? Aucune définition claire n’est donnée mais ce concept sera utilisé en tant que processus et non un ensemble de pratiques bien définies. Selon le pilier social du développement durable, nous développerons un aspect limité à la question de genre au sein de l’exploitation et dans le rapport à la production. La littérature fait abondamment état de la question dans le cadre de l’agriculture conventionnelle mais elle fait défaut quant à l’agriculture biologique. Une enquête de terrain tentera de pallier à ce manquement. L’étude a été menée auprès de dix agricultrices pratiquant l’agriculture biologique en Wallonie. Elle révèle qu’il y a en effet un lien positif entre la présence d’une femme dans l’exploitation et les pratiques agricole visant le respect de l’environnement. La femme serait bel et bien un acteur clé de l’agriculture durable. Les résultats obtenus se limitent au cadre de cette étude et ne peuvent faire office de théories généralisées. Ils peuvent cependant servir d’hypothèses dans le cadre d’études ultérieures. Ceci pourrait, à terme, aider les décideurs à mener à bien des politiques agricoles plus efficaces.

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• AB - Spécifique
• FREDO adaptation aux changements globaux
• FREDO durabilité
• GEO Belgique
• GEO Wallonie
• agricultrice
• enquête de terrain
• genre

2014

1 janvier 2014