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8 janvier 2021 16:00

12 avril 2021 15:44

La culture de la pomme de terre est de plus en plus pratiquée en raison de son attrait économique. Celle-ci est cependant très exigeante en termes d’ameublissement et d’affinage du sol. Le travail du sol intensif préliminaire à la plantation qui la caractérise augmente la sensibilité du sol à l’érosion et à la perte des organismes telluriques. C’est pourquoi l’asbl GREENOTEC a mis en place en collaboration avec des agriculteurs de nouvelles pratiques basées sur l’agriculture de conservation des sols. Ces pratiques ont pour but à la fois de réduire l’érosion hydrique et de préserver les organismes telluriques tout en maintenant une production en tubercules raisonnable.Dans le cadre de ce mémoire, un partenariat a été réalisé avec l’asbl GREENOTEC. Cette dernière a mis en place un essai de pommes de terre comprenant quatre modalités de travail du sol. Parmi ces quatre modalités, la première est basée sur un itinéraire classique (labour : « LAB »), la deuxième sur une suppression du labour (« TCS ») et enfin deux autres basées sur la technique des buttes d’automne, toujours sans labour (« RETRA » et « SD »). L’objectif de ce mémoire était de comparer les modalités de travail du sol sur base des caractéristiques physiques, chimiques, biologiques des sols ainsi sur des paramètres de la culture. Les résultats des analyses chimiques ont montré pour la plupart des différences significatives entre modalités de travail du sol, plus particulièrement entre la plus et la moins travaillée. L’analyse physique a consisté en une mesure de la pénétrométrie. Cette mesure a permis de montrer une augmentation de la résistance à la pénétration plus rapide en fonction de la profondeur pour la modalité la moins intensive en travail du sol par rapport aux autres modalités. Les analyses de couvert de la culture de la pomme de terre ont montré une différence significative entre les modalités plus et moins travaillées avec des valeurs plus faibles pour la modalité la moins intensive en travail du sol. Les rendements n’ont pas été significativement impactés par les modalités de travail du sol et il s’avère que l’écart de rendement entre la modalité la plus et la moins travaillée était relativement faible. Enfin, ce travail a pu également mettre en évidence un effet positif de la réduction du travail du sol sur le développement des champignons mycorhiziens à arbuscules. La modalité « SD », la moins travaillée a fourni un taux de colonisation arbusculaire 14 fois supérieur à la modalité « LAB ». Concernant la densité de population de champignons mycorhiziens à arbuscules dans les sols, aucun effet des modalités de travail n’a pu être décelé de manière significative. Par contre, la densité de population a augmenté suivant l’avancement dans le cycle de la culture.

The cultivation of potatoes is increasingly practiced due to its economic appeal. This is however very demanding in terms of loosening and refining the soil. The intensive tillage prior to planting which characterizes it increases the sensitivity of the soil to erosion and loss of soil organisms. It is why the association GREENOTEC has set up in collaboration with farmers from new practices based on soil conservation agriculture. These practices have for aim both to reduce water erosion and to preserve soil organisms while maintaining a reasonable tuber production.In the context of this thesis, a partnership was made with the association GREENOTEC. The latter set up a trial potatoes comprising four tillage methods. Among these four modalities, the first is based on a classic route (plowing: "LAB"), the second on a suppression of plowing ("TCS") and finally two others based on the technique of autumn hills, still no-till ("RETRA" and "SD"). The objective of this thesis was compare the working methods of the soil based on the physical characteristics, chemical, biological soil as well as crop parameters. The results of the chemical analyzes showed for the most part significant differences between tillage methods, more particularly between the most and the least worked. The physical analysis consisted of measuring the penetrometry. This measure made it possible to show an increase in resistance to penetration faster depending on the depth for the least intensive mode in tillage compared to the others modalities. Potato crop cover analyzes showed a difference significant between the modalities more and less worked with lower values ​​for the least intensive tillage method. The returns were not significantly impacted by soil tillage methods and it turns out that the yield gap between modality worked most and least was relatively weak. Finally, this work was also able to highlight a positive effect of the reduction in labor soil on the development of arbuscular mycorrhizal fungi. The modality “SD”, the least worked on, provided an arbuscular colonization rate 14 times higher than the "LAB" modality. Regarding the population density of mycorrhizal fungi at arbuscular in the soil, no effect of the working methods could be detected so significant. On the other hand, the population density increased following advancement in the cycle of culture.

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2020

1 janvier 2020