DIAGNOSTIC DE DÉFICIENCES EN SOUFRE EN PRODUCTION HERBAGÈRE

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journalArticle
Langue source
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Titre
DIAGNOSTIC DE DÉFICIENCES EN SOUFRE EN PRODUCTION HERBAGÈRE
Titre français
Titre anglais
Auteur(s)
  • LAMBERT R.
  • MATHOT M.
Editeur(s)
Autre(s)
Id
96QHSNYB
Version
3359
Date ajout
13 avril 2021 16:11
Date modification
20 avril 2021 08:57
Résumé
Le soufre est un élément essentiel pour les animaux et végétaux. Il contribue notamment à la composition de certains acides aminés (méthionine et cystéine), unités constitutives des protéines. En culture, des quantités variables de soufre sont prélevées par les plantes, allant d’environ 10 kg de S/ha/an pour les céréales jusqu’à 45 kg/ha/an par les crucifères (Aulak, 2003). Le soufre est principalement prélevé par les plantes sous forme de sulfate à partir de la solution du sol. Sous cette forme il est aussi fort mobile et susceptible d’être lessivé hors de la zone de prélèvement par les plantes. La part du soufre présent dans le sol sous cette forme utilisable par les plantes est généralement relativement faible et fort variable ce qui rend assez délicat l’établissement de conseils de fertilisation à partir d’analyse de sol pour cet élément (McGrath et al., 1996). C’est pourquoi le diagnostic de nutrition soufrée reposent généralement sur les analyses de plantes (Blake Kalff et al., 2002). Jusqu’il y a une vingtaine d’année, la fertilisation soufrée était peu considérée (McGrath et al., 1996) car les apports via les retombées atmosphériques étaient importants. Maintenant, l’utilisation de fertilisants plus « purs », pauvres en soufre (Ceccotti, 1996) et la diminution des retombées atmosphériques en cet élément en Europe (- 84 % Europe depuis 1980, EMEP 2011) suite aux mesures prises pour réduire les émissions, conduisent à l’observation de déficiences en soufre de plus en plus fréquentes (Zhao et al., 2002) notamment en prairies. De façon générale, si on estime qu’annuellement entre 20 et 30 kg de S sont exportés, par hectare, en prairie de fauche, et que 10 kg de S par hectare retombent sur les surfaces agricoles et que de surcroît, durant l’hiver, une part du S minéralisé par le sol est lessivé (Whitehead, 2000) on obtient un bilan annuel négatif en soufre à l’échelle de la parcelle. A court terme, ce bilan négatif n’est toutefois pas nécessairement synonyme de carence en S car le sol peut fournir de plus ou moins grandes quantités de S que ce soit par minéralisation ou remontée capillaire durant la période de croissance (Verlinden, 2002).
Note
None
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